Les faits remontent à l'été 2011, dans le village de Plasne, composé d'une centaine d'habitants. C'est là que le corps d'un homme en famille d'accueil a été retrouvé au bout d'un mois : Jean-Alain de Cottignies, 50 ans. Le procès de la femme accusée du meurtre de ce dernier a lieu aujourd'hui.
Un homme hébergé dans une famille d’accueil
En 2010, Jean-Alain de Cottignies s’installe dans la maison d’accueil de Marie-Paulette Soret. Décrite comme joyeuse et aimable, la femme vit alors encore avec son mari. Au décès de ce dernier, elle se retrouve seule avec Jean-Alain de Cottignies.
Les faits
Ce jour d’été 2011, Jean-Alain de Cottignies et Marie-Paulette Soret sont alcoolisés. Selon cette dernière, ce soir-là, l’homme était agressif et lui faisait des avances. Afin de le calmer, elle dit l’avoir attaché à un lit avant de le recouvrir d’une couette. Elle l’aurait ensuite tapé avec un manche à balais. Ce ne serait que le lendemain qu’elle aurait découvert la mort de l’homme qu’elle accueillait. Un mois plus tard, son corps était retrouvé dans les escaliers de la cave. L’audience reprendra demain à 9h. Le procès pourrait se prolonger jusqu’à dimanche.
Un procès difficile
Marie-Paulette Soret ne peut pas parler : elle a subi une ablation du larynx avec trachéotomie. Jugée pour le chef d’accusation suivant, meurtre sur une personne vulnérable, Marie-Paulette Soret refuse d’utiliser l’ardoise qui lui a été proposée et refuse également que son avocat s’exprime pour elle. La défense se pose une question : Marie-Paulette aurait-elle eu l'aide d'un autre individu pour déplacer le corps de Jean-Alain ?
