La Bourgogne accuse un important déficit pluviométrique et une baisse de ses réserves d'eau

Malgré les pluies tombées ces derniers jours, le niveau moyen des pluies reste très inférieur aux normales saisonnières, avec pour conséquence une baisse du niveau des nappes phréatiques et des rivières

Les valeurs relevées par la DREAL (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) pour les 15 premiers jours de décembre révèlent des déficits pluviométriques importants en comparaison des moyennes en temps normal :

  • A Dijon, il est tombé 22,5 mm, contre 62 mm en moyenne en temps normal, soit un déficit de 62%
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  • A Chatillon, il est tombé 23,7 mm contre 76,5 en temps normal, soit un déficit de 69%
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  • A Nevers, il est tombé 23,6 mm contre 73 mm en temps normal, soit un déficit de 73%
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  • A Château-Chinon, il est tombé 32,3 mm contre 134 mm en temps normal, soit un déficit de 76 %
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  • A Mâcon, il est tombé 23,9 mm contre 65 mm en temps normal, soit un déficit de 65%
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  • A St Yan, il est tombé 20,2 mm contre 65 mm en temps normal, soit un déficit de 69 %
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  • A Auxerre, il est tombé 22,3 mm contre 54 mm en temps normal, soit un déficit de 54%
Les déficits les plus importants observés sont dans la Nièvre, à Château-Chinon (76%)et à Nevers (73%), le déficit le plus bas dans l'Yonne, est tout de même conséquent (59%).

Les services de la DREAL ont pu observer un épisode d’étiage jusqu’au 20 novembre
. Cela correspond à la période de l’année où un cours d’eau atteint son niveau le plus bas.

Sorti des seuils d’alerte, les débits restent faibles voire très faibles dans les 3 bassins qui correspondent à notre région : ceux de la Seine, de la Loire et du Rhône. 

Le niveau des nappes phréatiques stagne ou progresse très légèrement avec de grandes disparités géographiques. En excédent dans le sénonais, il est en revanche déficitaire pour le dijonnais et le mâconnais et la situation est même critique dans la vallée de la Saône.

La DREAL refuse de parler de "sécheresse" pour l'instant, mais des pluies ponctuelles et éparses seraient insuffisantes pour contrer la tendance actuelle. Seules des pluies régulières au cours des prochaines semaines permettraient de reconstituer les réserves d'eau de la région.

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