Le leader français de l'oeuf de consommation veut réorienter son activité vers des œufs"alternatifs". Dans le cadre de cette mutation, Matines songe à fermer son centre de conditionnement de Saône-et-Loire, à Branges.
Une mutation qui pourrait mener à la fermeture d'un site. Le leader français de l'oeuf de consommation Matines veut se tourner vers les œufs"alternatifs", issus d'élevages de plein air et bio.
Ce changement d'activité menace le centre de conditionnement de Branges, en Saône-et-Loire, qui compte 58 salariés. "Matines a conscience que la mise en oeuvre de ce projet nécessiterait une adaptation de son organisation industrielle et pourrait entraîner des suppressions de postes, la fermeture du site de Branges (Saône-et-Loire) et la spécialisation d’une partie des activités du site de Naizin (Morbihan)", indique le communiqué de l'entreprise.
Cette dernière envisagerait de fermer le site de Branges d'ici mars 2018 et de supprimer 72 postes. Matines, qui fait partie du groupe AVRIL, entend donner la priorité "à la reconversion ou au reclassement et à la mobilité au sein du groupe".
70% d'œufs de poules élevées en cages
Le numéro 1 de l'œuf de consommation compte faire cette mutation dans un marché de l'œuf coquille "marqué notamment par la perte de vitesse de l'œuf standard, issu d'élevages en cages aménagées".
70% de sa production est actuellement issue de poules élevées en cages, alors que 30% de ses œufs sont issus d'élevages en plein air et bio. Selon un porte-parole du groupe, cité par l'AFP, le projet à terme est d'inverser ces chiffres.