Les services de la protection judiciaire de la jeunesse ouvrent leurs portes pour mieux faire connaître leurs missions auprès des mineurs délinquants. Des actions basées l'ordonnance du 2 février 1945 qui privilégie l'éducatif au répressif.
La mission principale est de mettre en oeuvre les décisions des tribunaux pour enfants. C'est la troisième fois que la Protection judiciaire de la jeunesse, la PJJ, ouvre ses portes aux partenaires associatifs et institutionnels, aux élus, aux responsables des services de l'Etat, aux magistrats et aux journalistes. Nos confrères ont pu se rendre au centre éducatif professionel de Frasne-le-Château (70). Cet établissement est habilité par la PJJ pour accueillir des mineurs délinquants et il accueille aussi des jeunes qui relève de l'aide sociale à l'enfance.
Ici, les équipes éducatifs créent des liens avec ces jeunes pour les aider à concrétiser un projet pour leur vie. Il s'agit d'éviter la récidive, faciliter leur insertion dans la société, les aider à se former à un métier. L'objectif est aussi de prendre en compte leur problème de santé. Les professionnels aident les jeunes à améliorer leur "savoir être - savoir faire ".
En Franche-Comté, la PJJ emploie 145 professionnels. Plus de mille jeunes sont suivis par ce service qui dépend du ministère de la Justice. La majorité des enfants pris en charge par la PJJ n'ont plus à faire à la justice une fois parvenu à l'âge adulte.