Le ministère de la Culture a tranché : c’est la baguette qui a été retenue pour être candidate à l’inscription au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. Le Biou rate le coche !
Il faudra encore patienter pour le Biou … la candidature retenue pour l’inscription au patrimoine culturel immatériel est celle de la baguette.
La décision a été dévoilée ce vendredi 26 mars par un communiqué du ministère de la Culture : « La France a choisi de présenter la candidature de la baguette de pain à l'inscription au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, de préférence aux toits de zinc de Paris et à une fête vinicole en Arbois ».
Un projet qui doit être fédérateur
Pour concourir au prestigieux label, le candidat doit être d’abord inscrit à l’inventaire national, comme le sont des centaines de savoir-faire et de biens en France. Lors d’une deuxième étape, il doit être jugé apte à être présenté à l’Unesco, sur avis consultatif du Comité du Patrimoine ethnologique et immatériel (CPEI).
Pour retenir une candidature, le projet doit fédérer une communauté concernée, ce qui était le cas aussi bien pour les boulangers que pour les couvreurs-zingueurs.
Le nombre de boulangeries en constante baisse, notamment dans les communes rurales
Dans son communiqué, le ministère de la Culture explique que « si cette candidature nationale était couronnée de succès devant l’Unesco, l’inscription de cet élément permettra de faire prendre conscience qu’une pratique alimentaire faisant partie du quotidien, partagée par le plus grand nombre et allant de soi, constitue un patrimoine à part entière ».
Et le ministère de rappeler que le nombre de boulangeries est « en constante baisse, notamment dans les communes rurales ». « En 1970 on comptait 55 000 boulangeries artisanales (une pour 790 habitants) contre 35 000 aujourd’hui (une pour 2 000 habitants), souvent au profit de la vente de baguettes produites industriellement ».