Partout en France, les kinésithérapeutes ont déserté leur cabinet ce jeudi 5 juillet. A Paris, certains se sont rassemblés devant le ministère de la Santé pour défendre leur profession. En Franche-Comté, la mobilisation a eu lieu devant l’hôpital de Besançon.
Les cabinets de kinésithérapeutes étaient fermés ce jeudi. La raison ? Un mouvement de grève déclenchée entre midi et 14h. Le personnel de rééducation s’est mobilisé pour réclamer des postes supplémentaires. Exemple au CHU de Besançon, « sept postes sur 38 ne sont pas pourvus », selon le syndicat FO.
Les kiné demandent, entre autres, de réelles mesures d’attractivités de l’exercice, des créations de postes et une reconnaissance du diplôme de kinésithérapeute et d’orthophoniste au grade de Master et à la recherche. Ils dénoncent aussi l'appauvrissement de l'offre de soins de rééducation.