Primaire de la gauche : "Je ne voterai ni pour Montebourg, ni pour Hamon", dit François Rebsamen

François Rebsamen était l'invité d'Europe 1 ce mardi matin. Pour lui, il ne faudra qu'un seul candidat à gauche à la présidentielle. Et le vainqueur de la primaire pourrait avoir une légitimité beaucoup plus forte qu'Emmanuel Macron, selon lui.

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Le maire de Dijon François Rebsamen, fidèle lieutenant de François Hollande, a jugé mardi, dans la perspective d'un rassemblement de la gauche, que le candidat issu de la primaire organisée par le PS aurait "une légitimité beaucoup plus forte" qu'Emmanuel Macron.

"Il faut effectivement rassembler les gauches", a déclaré François Rebsamen sur Europe 1, excluant la gauche portée par Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise, qui "s'est exclue d'elle-même" et "est dans une critique qui ne la mènera nulle part".

Mais entre Emmanuel Macron et le candidat du Parti socialiste, "il faudra qu'il n'y ait qu'un seul candidat si on veut y arriver", a jugé François Rebsamen, ajoutant qu'il "ne croi(t) pas" que l'ancien ministre de l'Economie sera mieux placé.

"Qui vous dit que la dynamique créée par l'élection de cette primaire (...), c'est mon espoir aujourd'hui, ne renversera pas la chose, c'est-à-dire les sondages ?", a-t-il lancé.

Selon lui, "le candidat sorti des urnes" de la primaire "aura une légitimité nouvelle. Et j'allais dire beaucoup plus forte, je le crois, que celui qui a aujourd'hui la légitimité des meetings qui rassemblent du monde".
 

Valls ou Peillon

Interrogé sur son choix pour la primaire, le maire de Dijon a indiqué qu'il ne voterait "ni pour Arnaud Montebourg, ni pour Benoît Hamon".

Donc ce sera entre Vincent Peillon et Manuel Valls ? "Oui, vous avez bien compris", a-t-il répondu invoquant un "devoir de neutralité" pour ne pas s'engager plus avant.

Quant à François Hollande, "je peux vous dire qu'il ne s'engagera pas dans la primaire", a aussi affirmé François Rebsamen, précisant que pour la présidentielle, il "ne sai(t) pas".
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