Huit magasins Carrefour contact doivent fermer leurs portes d'ici l'été en Bourgogne-Franche-Comté faute de repreneurs, selon un rapport confidentiel publié par Midi Libre.
En Bourgogne-Franche-Comté, huit magasins Carrefour vont fermer d'ici l'été, selon une liste révélée par Midi Libre. Elle est issue d'un document confidentiel transmis par Carrefour vendredi 18 mai à la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation du travail et de l'emploi (Direccte).
Il s'agit des Carrefour contact de :
- Migennes (Yonne)
- Belfort (Territoire de Belfort)
- Chalon-sur-Saône Kennedy (Saône-et-Loire)
- Le Creusot Jean-Garnier (Saône-et-Loire)
- Héricourt (Haute-Saône)
- Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône)
- Lons-le-Saunier Saint Désiré (Jura)
- Pont-de-Roide (Doubs)
Exclusif : 227 supermarchés #carrefour n'ont pas de repreneur en #France https://t.co/tJp3iK6HvY pic.twitter.com/Trf58fgaat
— Midi Libre (@Midilibre) 19 mai 2018
Plan social pour 2 100 salariés
Au niveau national, 227 magasins Carrefour contact, Carrefour contact marché et Carrefour city vont fermer."Ce sont bien 227 magasins qui n'ont pas trouvé de repreneurs et qui fermeront au cours de l'été", a indiqué Carrefour à Midi Libre. Si elles sont jugées sérieuses, des offres de dernière minute pourront être examinées jusqu'au 4 juin, précise le quotidien régional.
Le distributeur a indiqué le 25 avril que "deux accords majoritaires" avaient été signés les syndicats, l'un relatif à un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), l'autre à un plan de départs volontaires (PDV).
Le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, avait annoncé fin janvier la suppression de 2 400 postes dans les sièges, via un plan de départs volontaires, ainsi que la sortie du groupe, par cession ou fermeture, de 273 ex-magasins Dia, qui affecte 2 100 salariés avec un plan social à la clé.
La mise en oeuvre des accords est prévue au 1er juillet, après validation de l'administration du travail.
L'accord relatif au plan de sauvegarde de l'emploi, signé par Force ouvrière (FO), la CGC et la CFTC, "est destiné à permettre le reclassement, principalement en interne, du plus grand nombre de salariés concernés", explique la direction.
Il concerne les salariés des magasins de proximité ex-Dia, que Carrefour avait acquis en 2014 puis mis en vente "en raison de leur perte structurelle de chiffre d'affaires" et "pour lesquels aucun repreneur n'aura été trouvé d'ici fin juin", précise le groupe.