Du 10 au 17 janvier 2022, la commission de tri pour le salon de l’agriculture a parcouru la Franche-Comté. Objectif : présélectionner les 24 plus belles montbéliardes. Pour l’occasion, chaque éleveur fait une beauté à ces dames.
Pour savoir qui sera la prochaine star du salon de l’agriculture, un comité de présélection a rencontré entre le 10 et le 17 janvier 2022 pas moins de 142 montbéliardes. Cette race, symbole des campagnes franc-comtoises est la seconde race laitière de France.
Alors, pour être à la hauteur de leur réputation, les vaches sont mises sur leur 31, au moment du passage devant le jury. Ce lundi 17 janvier, à Amancey, c’est Poupée, une jeune montbéliarde de 27 mois, qui va être passée au crible. Le pie est soigneusement nettoyé et le pelage laqué. Elle est enfin prête pour se présenter devant ces messieurs.
Présenter une vache, au salon de l’agriculture c’est un travail qui se prépare sur toute une année pour les éleveurs. Il faut veiller sur l’animal et lui apprendre les bonnes manières comme savoir défiler.
C’est le travail de toute une année ; on aime nos vaches, on en est fier !
Noémie Cohendet, éleveuse à Amancey
Pour Matthieu Ordinaire, le compagnon de Noémie, aller à Paris avec une de ses montbéliardes c’est avant tout pour promouvoir les produits régionaux. Le lait de ses vaches est vendu pour faire le fromage, le Comté. « Si on va à Paris avec nos vaches, c’est pour représenter notre région » explique l’éleveur. Un peu de chauvinisme n’a jamais fait de mal à personne !
Ca se joue à pas grand-chose comme à un équilibre de mamelles
Bertrand Bernier, juré
Les jurés examinent chaque détail de l’animal. Au moment des délibérations, Bertrand Bernier, membre du jury, regarde l’ensemble de l’animal pour faire son choix. Et l’on peut le dire le diable se cache dans les détails.
Après cette première sélection, le nom des 24 nominées a été annoncé . Parmi elles, Mûre, une star des podiums. Elle a déjà remporté le prix de la plus belle montbéliarde dans la catégorie jeune lors du dernier salon de l’agriculture en 2020. L’éleveur Florent Laffly, à Bouverans, espère remporter un autre prix cette année.
D’ici un mois, le jury va refaire le tour des 24 candidates. A l’issue de cet ultime écrémage, seules 14 « reines de la mode » seront présentes à l’ouverture du salon de l’agriculture, à Paris, le 26 février prochain.