Paris s'est illuminée, vendredi 26 juillet, au rythme de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2024. Avec par moments des touches de Bourgogne et de Franche-Comté, en la personne d'Axelle Saint-Cirel, de Germain Louvet, ou encore de Jeanne Barret.
Le spectacle d'une vie. Pendant plus de quatre heures, ce vendredi 26 juillet, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 a illuminé la Seine et ses environs. Un événement époustouflant qui, ayant réuni 22 millions de téléspectateurs, a décidément fait vibrer toute la France... et qui dit toute la France dit aussi Bourgogne-Franche-Comté.
Car notre région n'a pas manqué de briller lors de cette cérémonie. Plusieurs de ses représentants ont contribué, d'une façon ou d'une autre, à faire de cette soirée un moment exceptionnel. Marseillaise sur le toit du Grand Palais, pas de danse sous la pluie... tour d'horizons des Bourguignons et Franc-Comtois qui ont participé au spectacle.
La cantatrice du Grand Palais a fait ses classes au conservatoire de Montbéliard
Passage incontournable de toute cérémonie d'ouverture des JO, l'hymne national a, pour Paris 2024, été interprété par Axelle Saint-Cirel. Revêtue d'une robe aux couleurs du drapeau français, la mezzo-soprano de 28 ans a chanté la Marseillaise depuis le toit du Grand Palais.
Née en Île-de-France de parents guadeloupéens, elle a passé une partie de son enfance en Malaisie. Après être revenue en France, elle entame une formation au conservatoire de Montbéliard, dans le Doubs. Elle poursuit ensuite son parcours en région parisienne, où elle obtient, en 2019, son diplôme du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
La structure du pont Alexandre-III a été construite à Chalon-sur-Saône
Au cours de sa prestation, Axelle Saint-Cirel était accompagnée par le chœur et la maîtrise de Radio France, dont les chanteurs se trouvaient sur le pont Alexandre-III. "Le plus chalonnais des ponts de Paris", a fait savoir Gilles Platret, le maire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), sur ses réseaux sociaux : la structure a été fabriquée dans l'usine Schneider du Petit-Creusot de la ville.
Inauguré à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900, l'ouvrage visait à symboliser l'amitié franco-russe. Il porte d'ailleurs le nom de l'empereur de Russie Alexandre III (1881-1894), qui avait signé une alliance avec le président de la République française de l'époque, Sadi Carnot, en 1891.
Jeanne Barret, dont la statue a surgi de la Seine, est née en Saône-et-Loire
Autre digne représentante de la Saône-et-Loire : Jeanne Barret, née le 27 juillet 1740 à La Comelle, une petite commune en plein cœur du Morvan. Un hommage lui a été rendu lors du tableau intitulé "Sororité", au cours duquel des statues dorées représentant 10 femmes marquantes de l'histoire de France ont été dévoilées aux yeux du public.
Exploratrice et botaniste, Jeanne Barret est avant tout connue pour être la première femme à avoir fait le tour du monde, de 1766 et 1769, avec Bougainville. Contrainte de se déguiser en homme pour se faire enrôler, elle a participé à l'identification de nombreuses espèces de plantes. À l'hiver 2023, France 3 Bourgogne lui avait consacré un dossier que vous pouvez visionner ci-dessous.
Parmi les autres femmes célébrées pendant ce passage de la cérémonie, on retrouve Olympe de Gouges, Alice Milliat, Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir, Paulette Nardal, Louise Michel, Christine de Pizan, Alice Guy et Simone Veil.
Le danseur étoile Germain Louvet est originaire de Chalon-sur-Saône
Dernier Bourguignon a avoir illuminé la soirée parisienne, le danseur étoile Germain Louvet, né à Chalon-sur-Saône. On l'a notamment vu défiler le long du podium installé sur la passerelle Debilly, au cours de la deuxième partie de la soirée.
Germain Louvet débute la danse à l'âge de quatre ans, au sein d'un club situé à Givry (Saône-et-Loire). Il intègre rapidement le Conservatoire de Chalon-sur-Saône, avant d'entrer en 2005 à l'école de danse de l'Opéra national de Paris. En 2011, il est engagé dans le corps de ballet de l'Opéra de Paris, puis, cinq ans plus tard, est finalement nommé danseur étoile.