Les propriétaires du marsupial capturé par les pompiers de Saône-et-Loire vendredi soir sont venus récupérer leur animal à la SPA de Chagny.
Nous vous parlions vendredi soir de l'intervention assez peu banale des pompiers de Saône-et-Loire. Ils ont été appelés par une habitante de Saint-Gilles, près de Chagny, qui avait aperçu un kangourou en liberté. Ils sont parvenus à capturer l'animal qui a été confié à la SPA de Chagny vendredi soir.
Il s'avère que celui qu'on prenait pour un kangourou est en réalité un wallaby de Bennett, une espèce de plus petit gabarit que le kangourou mais qui lui est proche. Il s'agit même d'une femelle, prénommée Juliette, et qui attend un petit.
Ses propriétaires sont venus récupérer l'animal ce samedi. Ils sont originaires de Saint-Sernin-du-Bois, près du Creusot, où ils possèdent un gîte rural et un parc animalier privé. Selon sa propriétaire, le marsupial se serait échappé de l'enclos dans lequel il vit par un tuyau d'évacuation.
"Moi et mon mari, on avait déjà des animaux. On a des chevaux, des alpagas", raconte la propriétaire Tatiana Vaison. "C'est mon animal préféré, donc un jour mon mari m'a offert un kangourou."
"Je le considère comme un ami, je vais le voir tous les jours avec des carottes, ajoute-t-elle. J'ai un chat aussi que j'aime bien et ça c'est mon autre animal."
La réglementation n'interdit pas la détention de wallabies. Jusqu'à six animaux, elle est soumise à une simple autorisation préfectorale. Au delà, cela est considéré comme de l'élevage et la réglementation est plus lourde.