Après une semaine de fermeture, le groupe Vickings, à la tête du casino de Bourbon-Lancy, annonce avoir été victime d'un "rançongiciel".
La direction du casino avait jusqu'alors prétendu avoir été victime d'une "panne informatique", un incident intervenu dans la nuit du 19 au 20 avril. C'est du moins ce qu'affirmait le directeur de l'établissement de Bourbon-Lancy, Emmanuel Fiquet, dans un article publié par le Journal de Saône-et-Loire. Le casino, propriété du groupe Vickings, était resté portes closes jusqu'au 28 avril dernier. Mais un communiqué, publié sur les pages facebook des onze casinos du groupe, révèle la véritable raison de cette "fermeture exceptionnelle" : une cyberattaque.
L'information avait commencé à filtrer dans les colonnes de Vosges Matin en milieu de semaine. Le groupe confirme, ce vendredi matin, avoir été "victime d’une cyberattaque de type « rançongiciel » qui a été contenue sur un périmètre restreint."
Ce type d'attaque informatique consiste à chiffrer les données de l'entreprise dans le but de lui extorquer de l'argent. Seulement, le groupe assure n'avoir, "à ce stade", identifié "aucun vol de données".
Une plainte déposée
De Fréjus dans le Var, à Houlgate dans le Calvados, l'ensemble des casinos du groupe Vickings ont été affectés par la cyberattaque. "De manière à protéger les données, le système d’information (réseau informatique et applications) a été mis à l’arrêt", explique Vickings dans son communiqué.
Le groupe annonce avoir déposé plainte et s'être rapproché de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) ainsi que de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).
Le fonctionnement des casinos Vickings pourrait encore être perturbé dans les jours qui viennent, annonce le groupe, parlant d'un "mode adapté à [ses] possibilités".