Dimanche 20 novembre en fin d'après-midi, un forcené a tiré des coups de fusil sur les gendarmes dans le quartier du chemin des Devants, alors qu'il venait d'incendier sa maison. Il n'y a pas eu de blessé.
Quand sa femme et ses deux filles sont arrivées dimanche soir, l'homme les a d'abord fait sortir de la maison. Puis il a incendié son domicile, il était environ 17h30. Les sapeurs-pompiers sont intervenus, accompagnés des gendarmes. "C'est à partir de là que tout s'est corsé", selon Jean-Marc Nesme (DVD), maire de Paray-le-Monial
C'est miraculeux qu'il n'y ait pas eu de victimes
Jean-Marc Nesme, maire de Paray-le-Monial
L'homme aurait été pris d'un "coup de folie" : fortement alcoolisé, il a utilisé son véhicule comme voiture-bélier pour défoncer son portail et percuter des véhicules de la gendarmerie. Il a foncé sur deux voitures, "les véhicules des gendarmes sont hors d'usage," commente le maire de Paray. Le forcené a aussi tiré des coups de feu. D'abord en l'air, puis il aurait ciblé les gendarmes.
"C'est un coup de folie. Dieu merci, il n'y a pas eu de morts et pas eu de blessés. Les gendarmes et les sapeurs-pompiers ont fait preuve d'un très grand sang-froid pour intervenir !", relève Jean-Marc Nesme.
Afin d'éteindre l'incendie de la maison, une vingtaine de pompiers sont intervenus. Des équipes venant de Paray-le-Monial et de Digoin. La maison a été entièrement détruite, selon les services SDIS de Saône-et-Loire. À 4 heures du matin, les équipes ont procédé aux étapes de "noyage" du feu, pour éviter toute reprise.
L'homme n'était pas connu pour des faits de violence ou similaires.Il était toujours placé en garde à vue ce lundi matin (21 novembre), le Parquet de Mâcon avisera quant aux suites données à cette affaire.