Vincent Chauvet, le maire MoDem d'Autun, vient d'annoncer qu'il ne renouvellera pas le bail du centre éducatif fermé de Fragny. Il pointe des dysfonctionnements dans la structure et notamment un nombre important de fugues. L'association, qui gère le site, conteste ces critiques.
Le centre éducatif fermé de Fragny a ouvert ses portes en 2005 pour proposer une dernière alternative à la prison à des délinquants multirécidivistes âgés de 13 à 16 ans. Mais la municipalité d'Autun, propriétaire des locaux, vient d'annoncer sa décision de ne pas renouveler le bail à l'association qui gère la structure. Dans un communiqué de presse, Vincent Chauvet, le premier magistrat de la commune, pointe des « des difficultés majeures de fonctionnement ».
Le député LREM Rémy Rebeyrotte, ancien maire d'Autun, enfonce le clou. Il affirme que « depuis deux ans, ce centre n'a plus d'équipe stable à sa tête. Les jeunes en sortent comme on sort d'un moulin ».
Pointée du doigt, Sauvegarde 71 conteste ces affirmations dans un droit de réponse publié dans la presse locale. L'association, qui gère le centre, a ainsi écrit : « la bonne gestion d'un centre éducatif - qui n'est pas un lieu de détention - ne préserve en aucun cas d'une fugue de jeunes, dont le nombre a d'ailleurs considérablement diminué. »
Le reportage de G. Talon, D. Iberrakène et M. Benito avec :
- Pierre Baudry, riverain du centre
- Rémy Rebeyrotte, député LREM de la circonscription