Reporté une première fois, le plan de sauvegarde de l'emploi prévu par la direction du groupe Alstom devrait être dévoilé fin février. 320 postes pourraient disparaître à Belfort. Les salariés craignent la disparition du site historique d'ici 4 ans. .
Si rien n'est fait, le site historique du groupe Alstom basé à Belfort pourrait purement et simplement fermer ses portes estiment les syndicats. Alors que le groupe français vient de décrocher un important contrat pour livrer de nouvelles rames au métro parisien, il annonce dans le même temps qu'il dévoilera le plan de sauvegarde de l'emploi le 26 février. Ce plan devrait toucher très fortement le site de Belfort avec 320 suppressions de postes sur les 590 que compte actuellement le site du nord Franche-Comté. Le service "recherches et développement" serait particulièrement affecté avec une baisse d'effectifs de 75%. Le plan de sauvegarde doit être dévoilé lors d'un comité central d'entreprise à la fin du mois.
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