Un comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire consacré à la stratégie d'Alstom et à l'usine historique de Belfort est prévu à partir de 14h30 au siège du constructeur ferroviaire à Saint-Ouen, près de Paris, en présence du PDG. Ses explications et annonces sont très attendues.
Il s'agit du premier face-à-face entre le PDG et les représentants du personnel depuis que le groupe a annoncé, il y a bientôt trois semaines, son intention d'arrêter la production de trains à Belfort d'ici deux ans.
estime Daniel Dreger, représentant CGT, convaincu que le PDG "viendra nous présenter quelque chose de nouveau".M. Poupart ne peut attendre la fin de la semaine sans rien nous dire"
s'interroge le délégué.Est-ce qu'ils vont nous présenter un plan de compétitivité, un plan avec un saupoudrage de charges sur les 12 sites français?"
400 emplois menacés à Belfort
Faute de commandes, la direction a annoncé le 7 septembre son intention d'arrêter d'ici deux ans la production de trains à Belfort pour la transférer à Reichshoffen, en Alsace. Seule l'activité de maintenance serait maintenue dans la cité franc-comtoise. 400 des 480 emplois seraient transférés.
Après avoir dénoncé l'annonce "brutale" d'Alstom, le gouvernement a promis des "réponses" d'ici "la fin du mois" pour sauver l'usine, d'où est sorti le premier TGV en 1971 et dont dépendent près de 900 emplois indirects.