Les éboueurs en grève à Belfort n'ont pas apprécié les déclarations du président du Grand Belfort Damien Meslot. "Non, nous ne sommes pas des privilégiés !" scandent-ils. Explications.
Le bras de fer se durcit entre les éboueurs de Belfort en grève et Damien Meslot, Président du Grand Belfort et maire de la commune concernée. Dans notre reportage de lundi 9 avril, Damien Meslot détaille les revendications des grévistes et l'annonce "ce n'est pas possible".
Ce dernier parle d'une "semaine de travail à 24 heures 30", d'un "départ anticipé 10 ans avant", mais aussi de la création "d'un statut avec un salaire d'embauche à 1800 euros net avec un passage à 3 600 euros net". La CGT fédération des services publics, par la diffusion d'un communiqué le 10 avril, souhaite "rétablir la vérité".
"Depuis le 3 avril 2018, avec un personnel en grève à 90 %, Mr Meslot refuse de communiquer et d’ouvrir toutes négociations" annonce la CGT qui tient à rappeler les revendications de leur mouvement social :
► Arrêt des rotations de tournées tous les 2 mois au profit de rééquilibrage des tournées pour améliorer le service rendu au public et rétablir l’égalité de traitement entre tous les usagers.
► Embauches des vacataires et stagiaires qui occupent depuis des années des postes de titulaires.
► Prise en compte de la pénibilité (intempérie, port de charge,…)
► Amélioration des conditions de travail pour permettre la féminisation du métier.
► Égalité de traitement entre les chauffeurs et les ripeurs.
Une caisse de solidarité a été créée pour soutenir le mouvement des éboueurs de Belfort, par ici.