Aujourd'hui encore, aucune cotation n'a été fixée au marché au porc de Plérin (Côtes-d'Armor). Les éleveurs bretons évoquent une situation très grave. Mais alors, qu'en est-il en Franche-Comté ? Rencontre avec un producteur de porc en Territoire de Belfort.
Sans surprise, la fixation des prix du porc n'a pas eu lieu aujourd'hui à Plérin, en Bretagne. Le marché au cadran est resté fermé. En cause : l'absence des deux principaux acheteurs français, Bigard et la Cooperl, qui refusent de payer le prix revalorisé.
Les deux groupes industriels protestent contre le niveau trop élevé du cours du porc français qui se négocie à 1,40 euro le kilo. C'est 28 centimes de plus que le cours du porc allemand.
Dans une moindre mesure, la Franche-Comté est, elle aussi, touchée par cette crise. David Thevenot, producteur de porc à Suarce a donc décidé de diversifier sa production pour s'en sortir.
Ses 2 000 porcs destinés essentiellement à la fabrication de la saucisse de Morteau ne lui suffisent plus. La concurrence internationale a poussé l'agriculteur à se lancer dans l'exploitation de céréales ou l'élevage de bovins.
Avec en interview :
- David Thevenot , agriculteur