Les réactions se succèdent après l'annonce samedi matin du décès d'André Bergeron dans le Territoire de Belfort. L'ancien secrétaire général de Force Ouvrière s'est éteint à l'âge de 92 ans. Il avait dirigé le syndicat pendant plus de 25 ans.
Agence France Presse
Plusieurs responsables politiques, à commencer par le président François Hollande qui a salué "un grand syndicaliste", rendent hommage depuis samedi à l'ancien secrétaire général de Force ouvrière (1963-1989), André Bergeron, décédé à 92 ans:
- Le président François Hollande: "André Bergeron était un grand syndicaliste (...) Durant toute sa vie, il incarna un syndicalisme offensif
et réformiste et participa à de nombreuses avancées sociales dans notre pays. André Bergeron parlait simplement mais fortement. Il était prêt au compromis mais intransigeant sur les principes.Il défendait les salariés mais aussi une conception de l'économie ouverte sur l'Europe" (communiqué)
- Le Premier ministre Manuel Valls: "Homme de conviction et de caractère, André Bergeron a fait honneur au syndicalisme, auquel il a consacré l'essentiel de sa vie.
(Je) salue le promoteur de l'indépendance syndicale et l'acteur incontournable du dialogue social et de la politique contractuelle qu'il a été durant plus de 40 années. André Bergeron a participé à de nombreuses négociations, toujours au service des travailleurs, contribuant ainsi à la création de l'assurance-chômage, de l'Unedic,
qu'il a présidée durant de longues années, et aux accords de Grenelle en 1968" (communiqué)
- Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale: "Je tiens à saluer la mémoire de cet infatigable défenseur de l'intérêt des salariés. Réputé pour son indépendance, son pragmatisme et son humanisme, André Bergeron aura participé par son militantisme sans faille à toutes les grandes avancées sociales
de notre République" (communiqué)
- Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS: "Je viens d'apprendre comme tous les Français, le décès de mon ami André Bergeron (...) Celui qu'on a appelé +le père tranquille du syndicalisme+ était respecté de tous, travailleurs et patrons. Sa réputation lui ouvrit plusieurs fois les portes des ministères, ce qu'il refusa. André Bergeron est un homme qui a beaucoup compté pour moi et nous discutions très souvent. Un lien que la mort vient de rompre, mais que la mémoire ne dissoudra pas.
Il manquera à la gauche, au monde ouvrier et à la France. Adieu André, salut Camarade" (communiqué)
- Marisol Touraine, ministre de la Santé: "(Je) tiens à saluer la mémoire de l'homme, du militant et la figure emblématique
du syndicalisme qui a contribué au progrès du dialogue social" (communiqué)
On retrouve André Bergeron en 1989, dans ce reportage réalisé lors de son départ du poste de secrétaire général de FO
Réaction dimanche dans le nord Franche-Comté de Pascal Pavillard, Délégué syndical FO PSA
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