MÉTÉO - TRANSJURASSIENNE 2019 : comment affronter ce dimanche la tempête, la pluie et le vent ?

Ce dimanche 10 février, les prévisions météorologiques annoncent une tempête hivernale sur le massif du Jura notamment entre Lamoura et Mouthe (Doubs). Les conseils d'Alexandre Rousselet ancien fondeur de l'équipe de France et vainqueur 2004.

Attention tempête hivernale et alerte orange, équipez-vous en conséquence 

L'ensemble du massif du Jura et de la Bourgogne Franche-Comté sont en alerte vent violent. Les rafales pourraient dépasser les 70  km/h sur le parcours. Les organisateurs de la Transju ont prévu des salles dans les communes pour recueillir les concurrents qui seraient contraints à l'abandon. Le départ du 68 km est bien prévu à 8h30 à Lamoura.

Après des chutes de pluies, la neige tombera à partir du milieu d'après-midi.
 
 

1. Se protéger de la pluie sur le corps



Il sera présent en bord de piste mais ne participera pas à la compétition. Alexandre Rousselet, le fondeur, vainqueur de la Transjurassienne classique en 2004, nous livre ses conseils pour faire face aux intempéries.


"Là où les skieurs redoutent le plus la pluie, c'est à l'arrêt, donc au moment du départ. Une fois en course, elle est moins gênante car le corps est en action et se réchauffe" explique Alexandre Rousselet. Mais avant le départ ce n'est pas le cas. Il faut donc impérativement éviter de se faire tremper.  "Toutes les protections sont bonnes : coupe-vent, K-Way, sac poubelle...  L'essentiel étant de rester au sec jusqu'au dernier moment" ajoute l'ancien fondeur.
 


Même chose pour les gants. Partir avec des gants mouillés est un sérieux handicap car avec le froid pendant la course, les doigts risquent de rapidement geler. Une bonne solution consiste à garder une paire de gants bien au sec et de les enfiler juste avant le départ.

Attention à la déshydratation ! Avec la pluie on peut avoir tendance à penser qu'on peut moins boire, et le besoin de s'hydrater se fait moins sentir. Il ne faut pas se fier à ces sensations qui sont trompeuses. Le corps a toujours besoin d'une bonne hydratation qu'il pleuve ou que le temps soit au sec. Ne surtout pas attendre d'avoir soif pour s'hydrater car c'est trop tard, avec un risque de crampes à la clé.
 
 

Une pluie légère n'est pas problématique pour la glisse. Tant qu'il ne s'agit que d'eau, elle facilite même la glisse tant qu'elle n'est pas trop abondante, et ne crée pas de flaques.
Par contre la pluie mêlée à de la neige est plus problématique, et c'est cela qui est annoncé pour dimanche. Le mélange pluie-neige est néfaste à la glisse, les spatules colent au sol, le fartage est compliqué.


2. Se protéger du vent


Il pourrait y avoir par endroit, jusqu'à 110 km/h de vent dimanche le long du parcours voir même des rafales à 150 km/h sur le Jura.
Le vent accentue le sentiment de froid et il est douloureux pour les skieurs lorsqu'il balaie violemment la pluie ou la neige.
Surtout, il a une incidence sur les cadences. Le vent qui souffle dans le dos est une aide précieuse, il vous aide à avancer. Par contre s'il souffle face aux skieurs, il glace et ralentit résume Alexandre Rousselet.

La solution s'il souffle de face est alors de se protéger. Il faut privilégier une course en groupe et se protéger derrière les coureurs qui vous précèdent. Le mieux est de s'organiser entre compétiteurs pour mettre en place un système de relais afin que chacun puisse se "reposer" à tour de rôle. D'une manière générale, les grands gabarits sont désavantagés lorsque le vent souffle de face.

 



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