Aurélie Barbot, 27 ans, s'est installée devant la mairie d'Auxerre depuis le 6 février, avec ses pancartes pour dénoncer son statut de "travailleuse pauvre". Depuis qu'elle a retrouvé un CDI, elle ne bénéficie plus d'aides sociales (CAF...) et il ne lui reste que 30 euros pour vivre.
En grève de la faim depuis le 6 févrierDepuis le 6 février, Aurélie Barbot, 27 ans, a débuté une grève de la faim devant la mairie d'Auxerre. Mère de deux enfants, elle a créé une page Facebook pour défendre le "droit à vivre de son travail". Elle a fait le calcul : elle gagne moins aujourd'hui en CDI que lorsqu'elle n'avait pas d'emploi et touchait davantage d'aides sociales.
Deux CDI et 30 euros en fin de mois
Alors qu'elle bénéficie d'un CDI à temps plein, ainsi que son mari, ils gagnent à eux deux 2400 euros net par mois. Une fois les factures et le loyer prélevé, il ne leur reste pratiquement plus rien. Le poste de dépense important est celui de l'assistante maternelle, 1000 euros par mois.
Un choix conditionné par le fait qu'Aurélie ou son mari ne rentrent pas avant 19h ou 20h, et qu'ils se sont éloignés de leurs parents pour pouvoir trouver un emploi.
Rencontre avec le maire d'Auxerre
Une semaine après le début de sa grève de la faim, Aurélie doit rencontrer le maire d'Auxerre, Guy Férez (PS) le mardi 14 février.