La France organise le mondial de football féminin en 2019, et Auxerre avait postulé pour accueillir des matches lors de l'événement. La capitale icaunaise ne fait finalement pas partie de la sélection finale des neufs villes hôtes, présentées le 14 juin par la FFF et la FIFA.
Les stades de Grenoble, du Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Reims, Rennes, Valenciennes et du Parc des princes accueilleront les matches du Mondial de football féminin organisé en 2019 en France. Le nom des neuf villes retenues ont été dévoilés le 14 juin par la Fédération française de football (FFF) et la FIFA.
Auxerre et Nancy avaient elles aussi porté leur candidature, mais ont finalement été écartées. "Le choix n'a pas été facile, tous les dossiers présentés par les villes candidates étaient de grande qualité", a déclaré le président de la FFF Noël Le Graët dans un communiqué conjoint avec la Fifa.
"Cet événement mobilisera nos villes, nos régions, les clubs amateurs, les clubs professionnels et le public français. Le football féminin est en plein essor, notamment en France. Ce sera une réussite sportive et populaire, j'en suis persuadé", a-t-il ajouté.
L'OL, pionnier du foot féminin
Le match d'ouverture et la finale du tournoi seront disputés dans le Parc OL de Lyon. Un choix qui n'est pas anodin puisque c'est dans le sillage des résultats de la section dames de l'OL, quadruple championne d'Europe en 2011, 2012, 2016 et 2017, que le football féminin s'est développé dans l'Hexagone.
"La France a un grand savoir-faire en matière d'organisation de compétitions internationales et je suis ravi que notre compétition phare de football féminin en bénéficie", a déclaré le président de la FIFA Gianni Infantino, cité dans le même communiqué.
L'équipe féminine de France, 3e au classement FIFA, aura l'ambition de remporter son premier titre mondial, après une frustrante élimination en quarts en 2015, et une 4e place en 2011.
À court terme, les Bleues seront en lice à l'Euro 2017 aux Pays-Bas, du 16 juillet au 6 août.