Tout autour de Marbotte, ce ne sont que hauts-lieux de combats où de très nombreux régiments bourguignons ont affronté l’ennemi dès 1914.
30 000 hommes ont laissé leur vie. 5 000 d’entre eux restent ici, à tout jamais ensevelis sans sépulture.
Des régiments de Chalon-sur-Saône, Dijon, Auxonne, Nevers, Cosne-sur-Loire, Autun, Mâcon… composent l’essentiel du 8e corps d’armée envoyé sur les Hauts de Meuse, ici, au sud du Saillant de Saint-Mihiel.
Les premières lignes, sont à une trentaine de mètres des tranchées allemandes. Les attaques et contre-attaques sanglantes se succèdent presque sans relâche et par tous les temps. Les hommes vivent un véritable calvaire.
Les brancardiers amènent les blessés à Marbotte. Un village en ruines, détruit par les bombardements. Seule l’église est encore debout. Elle devient une morgue improvisée. On y entrepose les corps des soldats en attendant que leurs tombes soient creusées… Ils sont si nombreux à transiter ici que les dalles sont imbibées de leur sang... Ce lieu est devenu un sanctuaire dédié aux hommes qui se sont sacrifiés pour la défense de la Patrie.
C’est en leur mémoire que des institutions et des associations, (comme celle très active de Chalon-sur Saône « Pour ceux de 14 ») ont érigé tout autour de Marbotte, des stèles et d’autres monuments. Ces régiments bourguignons, on les retrouve inscrits sur une grande majorité des tombes de la nécropole nationale de Marbotte, où reposent 2700 soldats.
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Remerciements à l'association pour la sauvegarde du Fort de Liouville et Musée de Marbotte.