Il y a 20 ans, le gouvernement britannique annonçait que la maladie de la vache folle se transmettait à l’homme. Aussitôt, plusieurs pays européens dont la France décidaient de suspendre les importations bovines en provenance de Grande-Bretagne. C’est le début d’une crise majeure.

Le 20 mars 1996, quand le ministre de la Santé britannique annonce que la maladie dite de la vache folle peut se transmettre à l’homme, l’annonce fait l’effet d’une bombe. Dès le lendemain, la France et plusieurs autres pays européens décident de suspendre toutes les importations bovines de Grande-Bretagne, mais la mesure ne suffira pas à rassurer les consommateurs. Car la maladie, une infection dégénérative du système nerveux connue sous le nom de maladie de Creutzfeld-Jacob, tue...(224 victimes recensées en 2012 depuis son apparition), ce qui provoque un effondrement de la consommation de viande bovine.

Une batterie de mesures

Pour enrayer l’épidémie d’autres mesures avaient été prises par les pays touchés par la vache folle ou ceux qui souhaitaient s’en protéger comme l'interdiction d'utiliser les farines animales dans l'alimentation du bétail, le retrait de la consommation des produits considérés à risque, voire de certains animaux (animaux âgés de plus de 30 mois au Royaume-Uni), le dépistage de la maladie en abattoir. La plus emblématique, la plus spectaculaire a été l'abattage systématique des troupeaux où un animal malade a été observé.

Un changement de pratiques

Mais la crise a eu d’autres répercutions aussi, plus positives. C’est en effet dans les années 90 que se sont imposés et développés des concepts tels que la traçabilité ou le principe de précaution.

20 ans après, nombreux sont les éleveurs qui ont vécu ces évènements. Dans les Côtes d'Armor, Olivier Allain est éleveur et étaient membre de la FDSEA...

Reportage :
     - Séverine Breton, Thierry Bouilly et Dominique Frasez





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