Vicky a été deux fois, victime des plans de restructuration chez PSA Peugeot Citroën. En 2009, elle avait accepté de quitter l'usine de Rennes pour celle d'Aulnay... comme tous les autres salariés. Aujourd'hui, elle est inquiète.
Elle avait quitté Rennes pour Aulnay en 2009. La prime était alléchante à l'époque: 34 000 euros et plus de 9 000 euros pour s'installer là-bas. Le site de Rennes était en sureffectif, la direction a supprimé l'équipe de nuit, 1 700 postes ont été supprimés à ce moment-là.
Vicky Dilo avait alors choisi de déménager de suivre une formation pour arrêter le travail à la chaîne. Aujourd'hui, elle est passée au contrôle qualité, mais que deviendra-t-elle dans un an? Déçue, cette jeune femme ne fait plus confiance au groupe et n'acceptera aucune mutation. Elle subira donc son deuxième plan de restructuration en 3 ans.
Ecoutez son témoignage recueilli par Luc LACROIX et Xavier ROMAN