Avec sa voix cristalline et son physique de géant, Rover s'est imposé comme la belle découverte des festivals 2012. Une bête de scène qui a ouvert le festival des Vieilles Charrues à Carhaix.
Timothée Régnier, alias Rover a commencé devant un public assez clairsemé, mais visiblement ça ne l'a pas dérangé. Rover nous a confié après le concert : "l'organisation m'aurait demandé de venir jouer à 7h du matin sans électricité, je n'aurais pas hésité". Rover est ravi par cette expérience, une grande première pour lui : "je voulais venir ici en tant que festivalier, je viens en tant qu'artiste..." Ce fils d'expatriés a voyagé un peu partout. Etats-Unis, Suisse, Allemagne, il s'est installé pendant 3 ans à Beyrouth où il jouait dans une formation de punk rock (The New Government). Après un problème de visa au Liban, le nomade a décidé de se poser en Bretagne, dans la maison familiale, où il a peaufiné son album éponyme. Il est très attaché à la région, sa mère est d'ailleurs d'origine bretonne : "la Bretagne me permet de me ressourcer... c'est aussi vital que boire et dormir"
Depuis le début de l'année, il vagabonde de scène en scène pour égrainer sa musique aérienne qui visite sans complexe les territoires folk, pop ou électro. Patiné à son propre goût et incarné d'une présence évidente, ce beau mélange est immédiatement encensé par la critique.
"Rover" est sorti en février 2012. Vous pourrez le voir aux Vieilles Charrues à Carhaix le 19 juillet.
Très influencé par le rock (les Beach Boys, les Beatles, Joy Division, Supertramp, Interpol…) mais aussi par les musiques électroniques, Rover décide de se lancer en solo l'année dernière. Le doux chanteur français bercé par la musique anglo-saxonne des années 70 a publié Aqualast à l'automne 2011.