En fin de matinée, une quinzaine d'offres de reprise du groupe ont été déposées auprès du tribunal de commerce de Quimper. Sofiprotéol déclare de son côté avoir amélioré son offre.
"A priori, il n'y aura pas d'autres offres", a précisé le procureur de la République de Quimper, Eric Truffery.
Un comité central d'entreprise (CCE) est prévu jeudi matin à Châteaulin, la veille de l'examen des offres par le tribunal de commerce qui devrait mettre sa décision en délibéré.
La principale offre de reprise émane d'un consortium, placé sous l'égide de Sofiprotéol, l'établissement financier de la filière huiles et protéines végétales. Il regroupe
différents acteurs français du secteur volailler, privés et coopératives:
- Glon
- Glon
- Sanders (filiale de Sofiprotéol),
- Duc,
- LDC,
- Terrena,
- Tilly-Sabco et
- Triskalia,
- Duc,
- LDC,
- Terrena,
- Tilly-Sabco et
- Triskalia,
Certains ont également fait des offres individuelles.
De son côté, l'actuel PDG, Charles Doux, propose un plan de continuation en vue de poursuivre la période d'observation, avant la présentation d'un plan global de relance du groupe, annoncé en octobre.
Lors d'un récent CCE au siège, 14 offres de reprises (six indépendantes et huit coordonnées) avaient été détaillées aux syndicats qui s'attendaient à au moins 1.500 licenciements sur 3.400 salariés. Ce sont donc ces offres qui ont été améliorées comme l'a annoncé par exemple Sofiprotéol. L'objectif est "d'améliorer autant que possible les caractéristiques sociales de l'offre" de reprise, a indiqué Sofiprotéol sans donner davantage de précisions sur son contenu. Le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, avait précedemment déclaré qu'il n'y aurait pas d'argent public "sans effort des partenaires", considérant que "de nouvelles propositions devront être faites".
Le délégué central syndical adjoint CFDT Jean-Luc Guillart, interrogé sur la nouvelle offre de Sofiprotéol, a estimé pour sa part que "ce sont des entreprises qui ont de l'argent et qui peuvent réinvestir pour une remise à niveau" des outils industriels. "Ce sont les rois de l'+agro+, pour nous ce serait tout bénéf", a-t-il indiqué.Guillaume Garot, ministre délégué à l'agroalimentaire, a indiqué également avoir rencontré le PDG du groupe Doux, Charles Doux, samedi, "en préfecture" à Laval. "Il nous a présenté l'économie générale de son projet (...) Des éléments clés méritent d'être précisés, en particulier sur le plan financier. Tout le reste en dépend, tant au plan social qu'industriel", a estimé le ministre. Il y a dix jours, M. Garot était apparu très sceptique quant au projet de continuation envisagé par Charles Doux et dont il n'avait pas encore pris connaissance.
"Nous poursuivons les contacts avec Sofiprotéol. Avec le consortium, nous avons insisté pour améliorer sensiblement le volet social de l'offre, tant en ce qui concerne les emplois industriels que les emplois agricoles", a dit M. Garot. "Une fois la solution choisie par le tribunal, l'Etat sera dans une logique du +donnant/donnant+, quelle que soit l'hypothèse retenue au final", a rappelé le ministre de l'agroalimentaire.
Charles Doux a notamment proposé aux quelque 800 éleveurs en contrat avec le groupe de transformer une partie de leurs créances en participation au capital de l'entreprise, sous la seule condition d'adoption du plan de continuation. La semaine dernière, 200 d'entre eux ont donné leur aval à cette proposition, estimant qu'il s'agissait du "seul projet garant de leur métier d'éleveurs, des emplois salariaux qui y sont attachés ainsi que de l'ensemble de la filière".
Sofiprotéol a annoncé qu'elle déposera ce mardi une offre de reprise améliorée. L'objectif est "d'améliorer autant que possible les caractéristiques sociales de l'offre" de reprise, a indiqué Sofiprotéol sans donner davantage de précisions sur son contenu.
Le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, avait précedemment déclaré qu'il n'y aurait pas d'argent public "sans effort des partenaires", considérant que "de nouvelles propositions devront être faites".
Le délégué central syndical adjoint CFDT Jean-Luc Guillart, interrogé sur la nouvelle offre de Sofiprotéol, a estimé pour sa part que "ce sont des entreprises qui ont de l'argent et qui peuvent réinvestir pour une remise à niveau" des outils industriels. "Ce sont les rois de l'+agro+, pour nous ce serait tout bénéf", a-t-il indiqué.