Le tribunal de commerce de Quimper a examiné ce vendredi les offres de reprise du groupe ainsi que le plan de conitnuation du PDG Charles Doux. Au même moment, une manifestation avait lieu à Quimper. 

Le tribunal de commerce a commencé ce matin par l'examen du plan de continuation du PDG Charles Doux à huis-clos. Il a poursuivi avec l'étude des dossiers déposés par les différents repreneurs en séance libre. La décision du tribunal qui engagera l'avenir d'un groupe employant 3.400 salariés et en contrat avec quelque 800 éleveurs devrait être mise en délibéré. Elle pourrait tomber mardi 31 juillet. 
Des représentants des éleveurs, des syndicats étaient présents. Tous sont divisés entre le plan du PDG actuel et l'offre principale, celle du consortium mené par Sofiprotéol. 


Le directeur général du groupe Sofiprotéol, Philippe Tillous-Bordes, était à Quimper, sûr de la solidité de son dossier. 


Manifestation en marge de l'audience

Pour le député socialiste finistérien, Jean-Jacques Urvoas, "la menace sur l'emploi des salariés de Doux en Bretagne est un traumatisme aussi lourd que la sidérurgie pour le Nord dans les années 80", a-t-il écrit aujourd'hui sur son compte twitter. Des élus du pays de Chateaulin s'étaient donnés rendez-vous à Quimper à 10h pour une grande manifestation qui a rassemblé aussi des salariés venus de toute la France. 16 cars avaient été affrêtés. En fin de matinée, ils étaient environ 1 000 devant le tribunal de commerce. Parmi les manifestants, on a pu reconnaître Philippe Poutou, candidat NPA à l'élection présidentielle, venu en soutien. En solidarité avec le personnel, d'autres élus ont décidé la fermeture des équipements publics de la communauté de communes de Châteaulin tandis que certains commerces de la région ont baissé leur rideau. 


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