Doux : liquidation du pôle frais

Le tribunal de commerce de Quimper a décidé de prolonger la période d'observation du groupe Doux jusqu'au 30 novembre 2012. Doux Frais - 1 700 salariés - va être liquidé si aucun repreneur ne se manifeste.

Le tribunal de commerce de Quimper a examiné 14 offres de reprises partielles du groupe volailler Doux. A 16h, le tribunal a décidé de maintenir la période d'observation de Doux jusqu'au 30 novembre 2012, avec une audience d'étape le 9 octobre.

"Nous avons sollicité et obtenu le maintien de la période d'observation (...). C'est l'étape nécessaire pour nous permettre d'élaborer" le plan de continuation, a déclaré  Me Jean-Claude Gourvès,  à l'AFP.

Cette décision va permettre à Charles Doux, pdg du groupe, de finaliser son plan de continuation avant de le déposer officiellement.

Le tribunal de commerce de Quimper a donc privilégié la solution du pdg Charles Doux, le proposition la moins coûteuse en termes d'emploi. 


Doux Frais en liquidation

"Malheureusement, nous n'avons pas de solution pour Doux Frais (...). Le tribunal de commerce a converti le redressement judiciaire de Doux Frais en liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité pendant un mois", a déclaré Me Gourvès. "Nous espérons des candidats repreneurs pour ce pôle frais" d'ici le 10 août, le délai accordé par le tribunal de commerce pour de nouvelles offres sur ce segment du groupe Doux", a-t-il ajouté.

Le tribunal de commerce s'est prononcé pour la liquidation de Doux Frais. Ce pôle frais emploie 1 700 personnes avec des usines à La Vraie Croix, Sérent et Pleucadeuc, en Bretagne. 

L'offre de Sofiprotéol refusée

Le consortium Sofiprotéol - l'établissement financier de la filière huiles et protéines végétales - avait fait une offre globale de reprise du groupe Doux. Ce consortium regroupe pour l'occasion des acteurs français du secteur volailler, privés et coopératives: Glon Sanders (filiale de Sofiprotéol), Duc, LDC, Terrena, Tilly-Sabco et Triskalia, dont certains ont par ailleurs fait des offres individuelles pour reprendre certains sites du groupe Doux.

"Les deux solutions - Doux et Sofiprotéol - n'étaient pas bonnes", a estimé pour sa part Véronique Rives, déléguée CGT. "Comment imaginer autant de personnes au chômage alors que le secteur est porteur", s'est-elle interrogée. "Pour moi, ce n'est plus Doux mais la Barclays qui nous dirige", a déclaré pour sa part Nadine Hourmant, déléguée FO. "Je considère que le groupe est anglais et que nous sommes dirigés par des financiers".
 
 
Le groupe Doux a "sollicité et obtenu" le maintien de la
période d'observation jusque fin novembre, s'est félicité mercredi l'un des avocats
du volailler breton, Me Jean-Claude Gourvès.
"Nous avons sollicité et obtenu le maintien de la période d'observation (...).
C'est l'étape nécessaire pour nous permettre d'élaborer" le plan de continuation,
a déclaré Me Gourvès à l'AFP.
Depuis le placement en redressement judiciaire le 1er juin, "ces deux derniers
mois ont été une période très tourmentée", a-t-il dit.
"Malheureusement, nous n'avons pas de solution pour Doux
frais (...). Le tribunal de commerce a converti le redressement judiciaire de Doux
frais en liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité pendant un mois",
a-t-il dit.
"Nous espérons des candidats repreneurs pour ce pôle frais" d'ici le 10 août,
le délai accordé par le tribunal de commerce pour de nouvelles offres sur ce segment
du groupe Doux, a ajouté Me Gourvès.
De son côté, le représentant CFDT, syndicat majoritaire parmi les 3.400 salariés
du groupe, a demandé la levée de l'indivisibilité des offres du consortium Sofiprotéol,
principal candidat à la reprise, et espéré plusieurs offres de reprise du pôle
frais d'ici le 10 août.
"Si on lève cette indivisibilité (de l'offre Sofiprotéol), il y aura moins de
casse et je pense que, le 10 août, il y aura beaucoup de dossiers sur la table
pour reprendre les sites (...) Il faut tourner la page", a déclaré Jean-Luc Guillard,
délégué central CFDT au sein du groupe Doux.
Le consortium Sofiprotéol - l'établissement financier de la filière huiles et
protéines végétales - avait fait une offre globale de reprise du groupe Doux.
Ce consortium regroupe pour l'occasion des acteurs français du secteur volailler,
privés et coopératives: Glon Sanders (filiale de Sofiprotéol), Duc, LDC, Terrena,
Tilly-Sabco et Triskalia, dont certains ont par ailleurs fait des offres individuelles
pour reprendre certains sites du groupe Doux.
"Les deux solutions (ndlr: Doux et Sofiprotéol) n'étaient
pas bonnes", a estimé pour sa part Véronique Rives, déléguée CGT. "Comment imaginer
autant de personnes au chômage alors que le secteur est porteur", s'est-elle interrogée.
 
"Pour moi, ce n'est plus Doux mais la Barclays qui nous
dirige", a déclaré pour sa part Nadine Hourmant, déléguée FO. "Je considère que
le groupe est anglais et que nous sommes dirigés par des financiers".
Le tribunal de commerce de Quimper a décidé la liquidation du pôle frais du groupe
volailler Doux avec poursuite d'activité pendant un mois
et dépôt d'offres de reprise d'ici le 10 août. En revanche, la période d'observation,
entamée le 1er juin, est prolongée comme prévu jusqu'au 30 novembre pour les autres
sociétés du groupe, ce que réclamait le PDG Charles Doux,
avec une audience d'étape du tribunal le 9 octobre.
DUC
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