L'acadie, région canadienne, est l'invitée de cette 42ème édition du Festival Interceltique. Elle était en tête de la Grande Parade des nations celtes ce dimanche.
Chaque année, c'est traditionnellement au pavillon de l'Acadie que les planches tremblent le plus, secouées par des milliers de festivaliers déchaînés.
A l'origine, l'Acadie est une colonie française établie en 1604 dans les régions aujourd'hui connues sous les noms du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Ecosse et l'île du Prince Edouard. "Le peuple acadien est un exemple de communauté à forte identité qui n'a jamais eu la tentation ni de se replier, ni de se fermer au monde", relève Lisardo Lombardia,
directeur général du festival. Cette "diaspora celtique" vient au festival depuis dix ans et était déjà tête d'affiche en 2004.
Autres invités de marque cette année, le Buena Vista Social Club, Jordi Savall pour un concert de viole celtique, le groupe folk franco-américain Moriarty et les sonneurs du Bagad de Lann Bihoué, ambassadeur de la musique bretonne dans le monde entier, qui fêtera ses 60 ans sur scène mardi.
Dan Ar Braz, le guitariste héros de "l'héritage des Celtes", revient quant à lui pour un concert géant avec le Bagad Kemper sur le port de pêche de Lorient, le dernier soir du festival.
Outre les concerts en salles (payants) ou près du port de plaisance (gratuits), les festivaliers pourront assister au championnat national des bagadoù, aux compétitions de gaïta et de Highland bagpipe et aux Nuits interceltiques qui embrasent le stade du Moustoir. Les plus hardis se rendront dans un fest-noz pour tenter une gavotte pourlet ou un an-dro.
"60% des spectacles sont gratuits", rappelle Lisardo Lombardia.
La fréquentation du festival avait reculé en 2011, avec près de 700.000 spectateurs contre 800.000 en 2010, en raison notamment du mauvais temps selon les organisateurs, qui ont enregistré un déficit de 120.000 euros. Ils mettront cette année en vente un badge de soutien au festival à 2 euros, facultatif, pour se donner un peu de marge de manoeuvre financière.
La fréquentation du festival avait reculé en 2011, avec près de 700.000 spectateurs contre 800.000 en 2010, en raison notamment du mauvais temps selon les organisateurs, qui ont enregistré un déficit de 120.000 euros. Ils mettront cette année en vente un badge de soutien au festival à 2 euros, facultatif, pour se donner un peu de marge de manoeuvre financière.