L'abattoir du groupe Doux, à Sérent (56), a été mis en liquidation judiciaire. A trois jours de la date limite de dépôts des dossiers, aucun repreneur ne s'est encore manifesté. Les salariés veulent se faire entendre.
Ils sont plus de 200 salariés de Doux à s'être réunis à Sérent (56) pour débattre des actions à mener pour sauver leur abattoir. A trois jours de la date limite de dépôt des dossiers au tribunal de commerce de Quimper, aucun repreneur ne s'est manifesté alors que l'abattoir fait l'objet d'une procédure de liquidation judiciaire.
En se regroupant ainsi, les salariés voulaient montrer leur détermination et leur volonté de travailler pour garder l'abattoir en activité. Même le directeur de l'usine était présent, rappelant qu'avec un peu d'investissement et de marketing, il est possible de redémarrer l'activité.
Les salariés ont voté la mise en place d'une opération escargot sur les routes afin qu'on ne les oublie pas.