L'usine Doux de Graincourt-lès-Havrincourt (Pas-de-Calais) ne sera pas repris. Un mouvement social a débuté ce lundi: en cause, des versements de salaires tardifs
"On a appris la semaine dernière au CCE que notre salaire d'août ne serait pas
viré avant le 17 septembre (contre le 5 en temps normal, ndlr). Pour nous, ce n'est
pas possible, avec un salaire de 1.200 euros par mois. Ca va être la rentrée des
classes", a souligné Fabrice Anot, délégué CGT.
"On a appris la semaine dernière au CCE que notre salaire d'août ne serait pas viré avant le 17 septembre (contre le 5 en temps normal, ndlr). Pour nous, ce n'est
pas possible, avec un salaire de 1.200 euros par mois. Ca va être la rentrée des classes". Fabrice Anot, délégué CGT, ne décolère pas. Avec une soixantaine des 250 salariés de l'usine, il a fermé avec chaînes et cadenas les grilles du site une fois entrés les représentants du liquidateur.
L'après-midi devait être consacré à des discussions sur les critères de licenciement économique. Le site du Pas-de-Calais n'est pas concerné par l'offre de reprise du pôle frais, qui sera examinée le 5 septembre.