Bien sûr, un certain nombre d'emplois sont sauvés. Bien sûr, le site reste ouvert. pas une raison pour afficher le sourire.
Devant l'usine, les quelques salariés présents connaissent leur repreneur pour l'abattoir de Sérent. Ce sera LCD. En attendant le rendu du jugement, ils ont pu retenir leur souffle, mais il n'y a pas eu de surprise, ni de miracles. Ce seront 60 sur 174 emplois qui passeront à la trappe.
Du coup, c'est la colère et le dégoût qui prédominent: "est-ce qu'on pense aux gens qui font vivre l'entreprise de Sérent? le fric, c'est le fric". Pour une commune de 3000 habitants, et pour les communes envieonnantes, c'est une source d'inquiétude également.