Le Telegramme publie dans son édition de lundi une enquête dans laquelle le journal pointe de "potentiels conflits d'intérêts" parmi les juges de tribunal de Commerce de Quimper.
Jusqu'à sept juges du tribunal de commerce de Quimper, dont la compétence a été contestée dans la liquidation du volailler Doux, se trouvent en situation de conflit d'intérêt "potentiel" dans ce dossier, selon une enquête du quotidien régional Le Télégramme parue lundi.
Sur les 16 juges consulaires, "au moins deux" se trouvent en conflit d'intérêt "flagrant": le journal évoque un haut dirigeant du groupe Doux, qui n'est plus juge selon la direction mais qui figure encore comme actif au greffe du tribunal.
Le Télégramme révèle par ailleurs le cas d'un "cogérant d'un cabinet d'expertise comptable en lien direct avec le volailler". "Les deux cogérants de ce cabinet sont, en fait, et depuis vingt ans, les principaux commissaires aux comptes du groupe Doux", souligne le journal, pointant un conflit d'intérêt "manifeste". Parmi les cinq autres juges pour lesquels le journal croit déceler un conflit d'intérêt potentiel, quatre "dirigent ou ont dirigé des entreprises en lien avec l'industrie agro-alimentaire et même, parfois, directement avec la filière volaille".