Aujourd'hui, Itinéraires fait étape dans la ville la plus importante de la Ria : Etel, qui lui a donné son nom, tout comme à la fameuse barre, un banc de sable mouvant au grès des courants et redouté des marins.
Reportage
Autrefois, les chantiers navals étaient très présents dans la région. Pour se remémorer cette période, il suffit d'aller visiter le Musée des Thoniers.Rencontre
Josiane Péné est la gardienne du sémaphore d'Etel, la seule femme en France à exercer cette profession. L'oeil vif, elle surveille la trajectoire des bateaux.Dans le rétroviseur
Dans la mémoire collective d'Etel, il y a un drame que personne n'a oublié. En 1958, Alain Bombard (inventeur du bateau pneumatique) vient tester un canot de sauvetage alors que les conditions climatiques sont très difficiles. L'un des bateau chavire, neuf personnes décèdent.Le Café de la Paix
La café Breton d'Etel a connu un événement marquant. Le 10 août 1944, les forces de libération américaines arrivent aux portes de Lorient et décident de ne pas donner l'assaut. Ils encerclent alors la ville et ses environs. Les Allemands pris au piège dans ce que l'on appellera "la poche de Lorient" résisteront 277 jours. Et c'est au café Breton à Etel, le 7 mai, qu'ils finiront par signer l'accord de reddition avec les officiers américains et français.