France 3 vous propose une série documentaire retraçant l'histoire de la marine marchande. "Où sont nos navires" était aussi une rubrique dans Ouest France. Suivez le premier épisode, ce samedi à 16h15 dans Littoral.
La cloche de l'embauche des dockers, les sirènes des cargos, les quais virant au rythme du va-et-vient des navires. Les familles de matrins épousaient ce rythme, au gré des bonnes et moins bonnes fortunes: les escales, la promesse de nouvelles échangées, les retrouvailles. Le réalisateur Jean-François Pahun revient pour France3 sur cette époque révolue, les époques où à l'instar des anciennes rubriques de Ouest-France et du Marin, on se demandait "où sont nos navires"?
"Le Temps des Liberty" : 1945-1955
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la flotte marchande française est détruite à 60 %. D’abord avec l’aide des « Liberty Ships », ces cargos « à tout faire » construits dans la plus grande urgence aux Etats Unis durant le conflit, puis avec la résurrection de ses chantiers navals, la France retrouve en dix ans le rang qui était le sien avant la guerre.
A voir samedi 6 octobre à 16h15 dans l'émission Littoral.
Série en partenariat avec Ouest-France, France Bleu, Sundeck Films, Le Marin.
Vous pouvez dès à présent vous procurer les DVD de la série sur le site de la boutique Ouest-France.
La question Où sont nos navires ? fut posée durant des décennies dans les pages marine du quotidien Ouest France. Née en 1946, la rubrique allait épouser le rythme de nos croissances, puis de nos récessions. Durant tout le mois d’octobre, le réalisateur Jean-François Pahun vous racontera une histoire sentimentale et raisonnée de la marine marchande depuis 1945.
La Marmar a connu une véritable révolution en l’espace de 60 ans. La France n’est plus aujourd’hui que la 27ème puissance maritime mondiale : l’ombre de ce qu’elle était, il n’y a même pas un demi-siècle.
Au sortir de la deuxième guerre, il fallait reconstruire, et recruter à tour de bras. Et les navires partaient pendant de longs mois, avec à leur bord, des coins entiers de Bretagne… Puis vint le temps des tempêtes et des chocs pétroliers : c’est l’heure où le sentimental cède la place au mondial, et les docks commencent à se remplir de containers sans âme.