Le cabinet d'experts Secafi, mandaté par le comité central d'entreprise de PSA pour examiner le plan de restructuration du groupe, a souligné le flou entourant le chiffrage des diminutions d'effectifs, ont rapporté mardi des syndicats.
Dans son volet social, le cabinet d'experts s'interroge sur le bilan des départs volontaires prévus par le plan GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), lancé le 1er janvier et clos le 25 juillet, jour de l'annonce par le groupe d'une nouvelle vague de suppressions de postes (8.000 en France).
"Entre mai, moment où la direction a effectué une photographie des effectifs pour monter son plan de 8.000 suppressions de postes, et juillet, annonce de ce plan, plusieurs centaines de personnes sont parties du groupe", a expliqué à l'AFP Jean-Pierre Mercier (CGT).
"Secafi dit que ces départs (démission, décès, retraite), s'ils ne sont pas remplacés, reviennent juridiquement à des suppressions de postes" et estime qu'il y a eu superposition
de deux procédures, ce qui porterait les suppressions de postes à environ 9.900 au total, rapporte M. Mercier.
"Nous disons donc qu'il faut soustraire ces départs aux 8.000 suppressions de postes annoncées en juillet", poursuit le responsable syndical, sous peine de poursuite judiciaire.