Saint-Quay-Portrieux, Erquy, Saint-Cast-le-Guildo, laquelle de ces 3 villes des Côtes-d'Armor accueillera le port de maintenance du futur parc éolien off-shore de la baie Saint-Brieuc ? Les élus de ces communes sont auditionnés aujourd'hui et demain au Conseil Général.
On sait que ce projet d'un parc éolien en mer, doit voir le jour à l'horizon 2018 ou 2019 à 17 kilomètres des côtes bretonnes. Une centaine d'éoliennes devrait sortir des flots. Des éoliennes qu'il faudra entretenir et réparer en cas de panne. Ce sera le rôle de ce fameux port de maintenance, qui devrait générer 140 emplois… Autant dire une aubaine pour la ville lauréate
Les délégations des communes d'Erquy, de Saint-Cast-le-Guildo et de Saint-Quay-Portrieux vont donc être auditionnées aujourd'hui et demain au Conseil Général des Côtes d'Armor, recues par une commission composée d'élus et de membres du consortium, qui a décroché le marché.
Seront examinés les critères comme l'accessibilité, la profondeur des eaux, la longueur des quais, la place disponible pour accueillir les milliers de mètres carrés du futur super garage à éoliennes…
On devrait connaître le nom de la commune lauréate au mois de mars.
La filière éolienne off-shore en France
Un appel d'offres s'est achevé le 11 janvier 2012 mettant en compétition les producteurs d'électricité associés à des équipementiers, pour un projet colossal.
Trois consortiums ont déposé des offres pour le projet français d'un gigantesque parc éolien : EDF, GDF Suez et l'espagnol Iberdrola. Dix dossiers ont été remis, visant cinq sites avec au total 500 à 600 turbines au large des côtes françaises. Trois de ce que l'on appelle "des fermes éoliennes" devront sortir de l'eau en Normandie : au Tréport, à Fécamp et à Courseulles-sur-Mer ; la quatrième verra le jour à Saint-Brieuc, en Bretagne et la cinquième sera située au large de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique.
Il s'agit donc d'un projet gigantesque nécessitant un investissement de quelque dix milliards d'euros que les industriels devront assurer eux-mêmes. En contrepartie, ces derniers bénéficieront d'un soutien de l'Etat qui s'engage à leur racheter l'électricité produite à prix garanti.
A terme, les éoliennes produiront jusqu'à 3 gigawatts d'électricité -soit l'équivalent de trois réacteurs nucléaires-, ce qui couvrira 1,7% de la consommation française. Mais d'ici 2020, ce sont 1200 éoliennes qui devront voir le jour.