Le 9 avril 2012, le Père Milo, chalutier lorientais était éperonné par un cargo Turc et sombrait. Le patron pêcheur perdait la vie dans l'accident. Le bureau d'enquête des évènements en mer pointe des manquements déterminants, responsables de la collision.
Veille interrompue, pas d'alarme radar activée à bord du Père Milo, pas de suivi radar et pas d'anticipation dans la manoeuvre sur le Lady Ozge ce sont les facteurs déterminants de l'accident relevés par le BEA Mer. Le bureau d'enquête sur les évènements en mer, vient en effet de rendre son rapport sur cette collision.
Le chalutier lorientais le Père Milo, pêchait la langoustine au large de Belle-Ile, ce 9 avril 2012, lorsque vers 13h30 il est éperonné par un cargo, le Lady Özge, un chimiquier turc de 121 de long.
Dans le choc, le bateau de pêche est disloqué et sombre par 100 m de fond. Le matelot réussit à s’extraire de l’épave et est récupéré par une embarcation du Lady Özge. Le patron ne sera pas retrouvé malgré d’importantes recherches.
Selon le rapport du BEA Mer : "A bord du PERE MILO : "La veille a été interrompue pendant une trentaine de minutes avant la collision. L’alarme radar n’était pas activée. De ce fait, aucune manœuvre pour éviter la collision ou en minimiser les conséquences n’a été effectuée. Ceci constitue un facteur déterminant" (...) A bord du LADY ÖZGE, "Le PERE MILO" n’a donc fait l’objet d’aucun suivi radar, ni de relèvement, ce qui aurait permis de déceler le risque d’abordage (...) L’absence de suivi rigoureux de la situation, en utilisant les équipements disponibles, et le manque d’anticipation dans la manœuvre d’évitement constituent un second facteur déterminant de l’accident.