Les 15 skippers, participant à la transat Bretagne-Martinique ont quitté les pontons de Brest à 13h, à bord de leur Figaro, direction la mer des Caraïbes, de l'autre côté de l'Atlantique. Une course en solitaire à armes égales, qui réunit des ténors de la voile, mais aussi quelques bizuths.
Cette course est construite sur un principe simple : traverser l'Atlantique en solitaire, sur des bateaux identiques. Les bateaux en question : des Figaros, de dix mètres de long.
Après avoir expérimenté plusieurs points d'ancrage, cette cinquième édition ralliera Brest à Fort-de-France, en Martinique, soient 3500 miles. Cette transat en mars, pourrait réserver des conditions musclées. Conditions qui devraient avantager plutôt les skippers expérimentés. Onze des quinze concurrents fréquentent le centre d'entraînement de Port-la-Forêt. A côté des briscards, comme ErwanTabarly ou encore Yann Elies, Morvan, Chabagny, on trouve aussi sur la ligne de départ et c'est le charme de la classe Figaro, ceux qui possèdent un palmarès plus léger. Mais qui partent sans complexe.
Il y a deux ans le vainqueur avait traversé l'Atlantique en seize jours. Et les écarts entre les cinq premiers se comptaient en minutes.
Les images du départ de la course
Le portrait, signé Bruno Gilbert et Christian Polet, de Simon Troël, bizuth de la Transat