Les Juveniles enchaînent les concerts et les plus gros festivals en France. Après les Eurockéennes et Beauregard, les Rennais au look très british passent par Carhaix. Un rendez-vous important pour le duo qui a sorti son premier album en juin dernier.
C'est l'histoire d'une rencontre à Rennes entre un membre de The Wankin’ Noodles et de deux ex-Russian Sextoys. Et très vite, ils deviennent les chouchous des Inrockuptibles, courtisés par plusieurs labels. Leur tube We are young a été au générique du Grand Journal pendant une semaine. Canal Plus ne les a jamais contactés, mais cette histoire les a fait connaître. "Entre synthés glacés et rythmiques dégingandées, ces garçons modernes multiplient les coups de boule (à facettes) sur un dancefloor monochrome. Et l’on en redemande", peut-on lire sur le site internet des Transmusicales de Rennes, festival qui a programmé les Juveniles en 2011.
Des Rennais aux allures de Britanniques
Les Juveniles chantent en anglais, pas comme Lescop qui considère que c'est un nivellement par le bas. "C'est un choix esthétique, explique le groupe rennais, ça sonne comme on veut". Ils aiment que leur musique soit comprise ailleurs qu'en France. Leur premier album est sorti en juin dernier, chez Universal. Depuis le groupe rennais enchaîne les concerts et les festivals en France et comme à l'étranger.Une tournée exceptionnelle
Les Rennais sont passés par Les Eurockéennes de Belfort, le Festival Beauregard à Hérouville en Normandie. Ils seront aussi à Nyon, au festival Paleo en Suisse. Sur scène, Jean-Sylvain Le Gouic (chant, guitare) et Thibaut Doray (batterie) sont rejoints par deux camarades à la basse et aux synthés. C'est un des gros coups de coeur de l'année, pour Jérôme Tréhorel, directeur des Vieilles Charrues.