Comment les Vieilles Charrues ont pu se payer Neil Young ?

La venue de Neil Young, figure de l'âge d'or du folk et du rock des années 60 et 70 représente un rêve vieux de dix ans pour le festival breton. Le Canadien est en tournée en France avec son groupe, Crazy Horse. Les Vieilles Charrues s'attendent à vivre un grand moment.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
" Mieux vaut cramer d'un coup que s'éteindre à petit feu…". C'est ce que hurle Neil Young chaque soir à la fin de son concert. Une chose est sûre, le Canadien a l'air en pleine forme. Et on s'attend à un grand moment à Carhaix. Jusqu'à il y a quelques années, Neil Young refusait de jouer dans les festivals. Finalement il s'est décidé, il y a 2 ans, c'était aux Etats-Unis. Le premier festival de Neil Young, le cachet s'élevait à 1 million de dollars, ça aide à dire oui peut-être. Ici à Carhaix, on ne connaît pas le montant, c'est top secret. Jean-Philippe Quignon, le regretté programmateur des Vieilles Charrues rêvait depuis très longtemps d'offrir le Loner aux festivaliers bretons. En 2008, il parlait déjà de cachets très élevés : "nous ne pourrons pas suivre cette surenchère" avait-il dit à l'époque. Et bien pourtant, son rêve va se réaliser, Neil Young sera au rendez-vous sur la scène Glenmor.

Epoustouflant

Pour sa première tournée française d'envergure depuis 1982, Neil Young est accompagné par Crazy Horse sa formation qui le suit depuis la fin des années 1960. D'après Olivier Nuc du Figaro, la légende du rock a donné une prestation "époustouflante" cette semaine au Théâtre antique de Vienne (Isère) : "les sourires complices échangés avec les trois membres du Crazy Horse (Ralph Molina, Billy Talbot et Frank Sampedro) trahissaient largement son plaisir de jouer.
Les Echos sont aussi enthousiastes. Eux étaient au concert du 8 juin dernier à Bercy, "le concert commença par une écoute de  La Marseillaise presque au garde-à-vous de la part des musiciens, enchaînée avec une version tonitruante de Love and Only Love". Mais où trouve-il cette époustouflante énergie? se demande le journaliste de l'Essentiel du Luxembourg : "Neil Young, 67 ans, et ses musiciens ont livré, hier, une prestation exceptionnelle. Chapeau vissé sur le crâne, tout de noir vêtu, The Loner s’est dépensé sans compter, jouant souvent face à ses acolytes, en symbiose totale avec Crazy Horse."

Des morceaux de plus d'un quart d'heure

En tournée depuis l'automne dernier, le sexagénaire joue son dernier album, Psychedelic Pill, sorti conjointement à son autobiographie. "Dans une tenue noire qui le fait ressembler de plus en plus à Johnny Cash, Young rumine la fin des idéaux de sa génération son éternelle Gibson sur l'épaule."  Il joue parfois des morceaux très longs, de près d'un quart d'heure pour le plus grand bonheur de ses fans. C'est désormais la version apaisée de Neil Young. Il aime son public et lui fera plaisir, en ressortant aussi quelques vieux morceaux.

Neil Young and The Crazy Horse joueront ce samedi 20 à Carhaix et le 23 au Paléo Festival de Nyon.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information