Bugaled Breizh: les parties civiles soulèvent les "incohérences" de l'expert et incriminent le Turbulent

Quelques jours avant la fin du délai accordé aux parties civiles, leur avocat Me Tricaud remet une note aux juges d'instruction Nantais qui entend relancer la piste du Turbulent, le sous-marin Anglais. Les journaux de bord et des témoignages tissent un faisceau de présomptions.

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L’avocat des parties civiles Mê Tricaud demande de nouvelles auditions, et des confrontations, dans l'affaire du Bugaled Breizh. Il met en avant, dans une note remise aux juges Nantais chargés de l'instruction, les "incohérences" des rapports et des conclusions de l'expert, Dominique Salles. Il met en doute sa partialité même, car « toute sa carrière est intimement liée à l’OTAN ». 


La frégate Primauguet était-elle à quai?

L’avocat pointe ainsi en forme de préambule les incohérences du rapport de Dominique Salles sur la position de la Frégate Primauguet. Ce que l’on apprend de la lecture des carnets de bords, auxquelles les parties civiles ont pu avoir accès, c’est que la frégate était en fait au mouillage dans la rade de Plymouth. Une différence qui a ses conséquences : ses appareils d’écoute auraient pu être ouverts, et entendre le « bruit » de l’implosion de la cale du Bugaled Breizh.


Haro sur le Turbulent

Enfin le rapport de l’expert exclu la responsabilité du sous-marin Britannique HMS Turbulent  sur la base de fichiers de position pouvant être erronés. La note de maître Tricaud, demande à ce que l’on prouve une bonne fois pour toutes sa culpabilité

Autre élément fourni par la lecture des journaux de bord, une note du commandant du SLE Le Rubis qui demande de « poursuivre le transit en effectuant une veille pêcheurs attentive ». C’est écrit 6 heures après le naufrage du Bugaled Breizh. 

Mê Tricaud fait état de témoignages, indirects, qui relatent que non seulement le sous-marin Britannique était en exercice au moment des faits, mais qu’il a du y avoir mis fin après « qu’un bruit non identifié ait été perçu ». Le Rubis, selon une source dont le témoignage de Christophe Labbé fait mention, aurait pu enregistrer le bruit de la collision avec le sous-marin. Ce fait n'est pour autant pas consigné sur le journal de bord. 



La chronologie de l'affaire




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