Mouvement très suivi, les salariés de l'abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau, dans le Finistère ont débrayé ce matin. Une action avant le rendez vous au tribunal de commerce de Rennes qui doit examiner le plan de continuation de l'actionnaire la Cecab, mercredi prochain.
Le Tribunal de commerce avait jugé incomplet le dossier de ce plan de continuation présenté par la Cecab le 18 septembre dernier. En cas de fermeture, les salariés veulent aussi obtenir des indemnités de licenciement plus importantes que le minimum légal, ce que refuse leur direction pour le moment.
L'entreprise d'abattage de porcs Gad, est en redressement judiciaire depuis février. Le groupe charcutier emploie 1 660 salariés et cumule une dette de 100 millions d'euros qui continue de se creuser... Le plan de continuation, élaboré par l'actionnaire majoritaire Cecab, prévoit une forte diminution des effectifs de l'entreprise, 946 emplois directs sont menacés : l'abattoir de Lampaul-Guimiliau (29) et le site de Saint Nazaire (44) doivent être fermés. Seul l'abattoir de Josselin (56) subsisterait.
L'interview d'Arnaud Priser, conducteur de lignes GAD SAS
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