L'entreprise GAD présentait ce matin son plan de continuation au tribunal de commerce de Rennes (35). La justice lui accorde un nouveau délai, jusqu'au 9 octobre, pour finaliser le projet. Environ 300 salariés de l'entreprise manifestent dans le centre-ville de Rennes.
L'entreprise d'abattage de porcs Gad, en redressement judiciaire depuis février, présentait ce matin son plan de continuation au tribunal de commerce de Rennes (35). Ce plan, élaboré par l'actionnaire majoritaire Cecab, prévoit une forte diminution des effectifs de l'entreprise : l'abattoir de Lampaul-Guimiliau (29) et le site de Saint Nazaire (44) doivent être fermés. Seul l'abattoir de Josselin (56) subsisterait.Le tribunal de commerce de Rennes a finalement accordé un nouveau délai à Gad pour finaliser son plan : la nouvelle date butoir est fixée au 9 octobre 2013.
Environ 300 salariés se sont rassemblés devant le tribunal. Les salariés de Lampaul-Guimilau, les premiers concernés par ce plan, sont venus en force : quatre cars contre un pour Josselin et un pour Saint-Nazaire.
En l'absence de repreneur potentiel, le plan de la Cecab est la seule option présentée au tribunal de commerce mais le dossier semble financièrement difficile à boucler.