C'est une information des Echos lundi soir, Alcatel-Lucent qui a réuni ce 8 octobre un comité d’entreprise européen, a annoncé 900 nouvelles suppressions d'emplois en France. Les sites de Rennes (120 personnes) et de Toulouse vont fermer. Lannion est "préservé".
Les syndicats d'Alcatel-Lucent en Bretagne ne s'attendaient pas à de bonnes nouvelles. Les informations sont tombées dès lundi soir : 900 départs sont prévus en France, soit 10% des effectifs. 900 autres emplois seront touchés, soit par des mutations en raison de fermetures de sites, soit par l’externalisation de certains postes. Les sites de Rennes et Toulouse vont fermer. C'est ce qu'annoncent les Echos sur leur site Internet. Hervé Lassalle, délégué CFDT d'Alcatel que nous avons joint, ne confirme pas ces informations, il attend les annonces officielles de la direction.
Rennes va fermer, Orvault dans l'incertitude
Toulouse et Rennes vont fermer. 120 personnes travaillent à Rennes aujourd'hui. Quant au cas d’Orvault, en Loire-Atlantique, situé dans la circonscription du Premier ministre et qui compte 510 salariés, "il est à la recherche de partenaires pour reconvertir le site, le céder ou le pérenniser grâce à d’autres entreprises susceptibles de l’utiliser partiellement. Mais en attendant il va se contenter de supprimer un grand nombre d’emplois", selon les Echos.
Le site Alcatel de Lannion "préservé"
Deux sites seront relativement préservés, selon le quotidien, parce qu’ils constituent des "hubs" pour les technologies futures. C'est le site de Villarceaux, en région parisienne et celui de Lannion, "autre grand site pour le mobile et les réseaux de nouvelle génération".En tout, 10 000 postes seront supprimés chez Alcatel Lucent dans le monde. Parallèlement, le groupe, qui emploie aujourd’hui 72 000 personnes dans le monde, compte créer 5 000 autres emplois.