Retraites : projet de réforme adopté, petite contestation en Bretagne

Le projet de réforme des retraites, dont les mesures phare sont l'allongement progressif de la durée de cotisation à 43 ans et l'instauration d'un compte pénibilité, a été voté mardi à l'Assemblée en première lecture. Pendant ce temps, plusieurs milliers de personnes ont manifesté comme à Brest. 

Le projet de réforme des retraites du gouvernement Ayrault, dont les mesures phare sont l'allongement progressif de la durée de cotisation à 43 ans et l'instauration d'un compte pénibilité, a été voté mardi à l'Assemblée en première lecture.

Le projet de loi "garantissant l'avenir et la justice du système de retraites" a été adopté par 270 voix contre 249. Si une large majorité des députés socialistes ont voté pour, 17 membres de l'aile gauche se sont abstenus. Les écologistes et les radicaux de gauche ont choisi l'abstention. Le Front de Gauche a voté contre un texte "anti-social", l'UMP et l'UDI aussi, pour des raisons différentes, accusant le gouvernement de "supercherie" et de "reniement" avec cette réforme qui ne revient pas notamment sur l'âge légal de départ à la retraite, maintenu à 62 ans. Le vote solennel dans l'hémicycle s'est déroulé alors que plusieurs milliers de manifestants ont, devant le Palais Bourbon à Paris et un peu partout en France, contesté une nouvelle fois une réforme qualifiée d'"erreur historique". Le projet de loi sera ensuite discuté au Sénat à partir du 28 octobre.

Dans les régions, environ 150 rassemblements étaient programmés. A Marseille dans la matinée, un cortège de 2.100 personnes selon la police (20.000 selon les organisateurs)
a défilé du Vieux Port à la préfecture, en proclamant "la retraite à 60 ans, c'est possible". Ils étaient 300 à Brest, 200 à Caen et plusieurs centaines dans les rues de Rouen: "Ni un, ni deux, ni trois ans de plus, c'est 60 ans et pas un jour de plus", y scandaient les manifestants.

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