La direction qui était retenue lundi soir à la conserverie Val-d'Aucy, à Ciel (Saône-et-Loire), a été relâchée dans la nuit. La fermeture du site Val-d'Aucy, filiale de la Cecab, principal actionnaire de Gad, a été annoncée en octobre 2012. Elle pourrait intervenir dans quelques jours.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
"Ils sont sortis vers 23H30-minuit et en échange, on a réussi à obtenir une réunion ce (mardi) matin à 11H en sous-préfecture" de Chalon-sur-Saône, a déclaré la secrétaire-adjointe CGT du comité d'entreprise, Véronique Lartaut. Le directeur du site, le comptable et un huissier ont été retenus lundi soir durant plusieurs heures à l'intérieur du site, dont l'entrée était bloquée par "soixante à soixante-dix" salariés. Selon Mme Lartaut, les nouvelles discussions devraient notamment porter "sur le reclassement des salariés et sur le paiement des heures de grève". La fermeture du site Val-d'Aucy, filiale de la Cecab, principal actionnaire de Gad qui compte 101 salariés, a été annoncée en octobre 2012. La fermeture pourrait intervenir dans quelques jours.
"Les propositions de la direction, c'est rien"
Les discussions ont l'air très difficiles, comme chez Gad à Lampaul. Val d'Aucy et Gad appartiennent à la
Cecab, en grande difficulté aujourd'hui. Vendredi, s'était déjà tenue à la sous-préfecture une réunion entre la direction, une délégation de salariés et des représentants de l'Etat. "Les propositions de la direction, c'est rien. Ils nous proposent 0,2% en plus du minimum légal" pour les indemnités de licenciement, avait dénoncé le secrétaire CGT au comité d'entreprise, Stéphane Gaudillat. A l'issue de cette rencontre, Mme Lartaut avait annoncé "quelques avancées" notamment sur le congé de reclassement. "Mais au niveau de l'emploi, on n'a encore aucune sécurité", avait-elle regretté.