ce sont des hommes et des femmes salariés, ouvriers ou paysans. Ils sont contre l'écotaxe et pour la défense de l'emploi en Bretagne. Ils ont rejoint le mouvement des bonnets rouges, Combien seront ils samedi rassemblés à Carhaix?
Aux cotés de chefs d'entreprises, d'élus, de militants politiques, des salariés hommes et femmes participent au mouvement des bonnets rouges.
Ils réfutent l'idée d'une récupération du mouvement par les patrons.
Philippe Krausch est chauffeur grutier dans une entreprise quimpéroise. Il est impatient de manifester demain à Carhaix et ne décolère pas. Il attend la suppression de l'écotaxe
Tant qu'on aura pas entendu suppression on va continuer"
Armelle Bosser est salariée dans une concession de poids lourds. Elle est de toutes les manifestations depuis la mi-octobre. Elle a rejoint les Bonnets rouges persuadée que l'avenir de la région est entre les mains des bretons. Elle côtoie des transporteurs, des artisans de différents secteurs et elle ressent beaucoup d'inquiétude et de détresse.
Je suis une mère de famille , je veux que mes enfants travaillent au pays"
"Je suis une femme d'entrepreneur , je veux qu'il garde son entreprise"
"Je suis salariée je veux garder mon emploi et il est en danger"
Les patrons iront ils manifester?
Le MEDEF finistèrien s'est désolidarisé du mouvement estimant nécessaire de faire une pause. Pierre Balland (Président MEDEF 29) dément toute pression de la hiérarchie parisienne et reconnaît que le mouvement anti-Jacobin n'est plus à son goût.Après avoir demandé à l'état d'intervenir en faveur de l'industrie bretonne et obtenu un pacte d'avenir pour la région il prend aujourd'hui du recul. Un pacte d'avenir qui devrait être adopté le 13 décembre.
moi aujourd'hui j'attends les résultats j'attends le pacte voir ce qu'il y a réellement dedans"