200 gendarmes dont le GIGN ont procédé ce mardi à vingt-et-une interpellations dans la mafia géorgienne. La plupart d'entre eux résidait en Bretagne.
200 gendarmes dont le GIGN ont procédé ce mardi à vingt-et-une interpellations dans l’ensemble de la Bretagne, dans le cadre d’un vaste coup de filet mené également en région parisienne, dans le Sud Ouest et au Danemark.
Ces interpellations visaient des membres de la communauté géorgienne soupçonnés d’appartenir à un réseau organisé, impliqué dans de multiples cambriolages dans des résidences et vols à l’étalage.
Vingt personnes, toutes originaires de l’Est, sont toujours en garde à vue ce mercredi pour vols en bande organisée, association de malfaiteurs, recel, blanchiment de vols aggravés. Des perquisitions ont lieu pour retrouver traces du matériel informatique et des bijoux volés, cibles prioritaires des cambriolages.
Ces interpellations ont été menées, sur commission rogatoire d'un juge d'instruction, à Vern-sur-Seiche, Saint-Jacques de la Lande, Rennes et Saint-Brieuc. Cela a nécessité des mois d’enquête menées notamment par la Section de Recherches de la gendarmerie de Rennes et l’Office Central de Lutte contre la Délinquance Itinérante.
Deux personnes ont été extraites de deux maisons d’arrêt bretonnes pour être placées en gardes à vue. Elles avaient été interpellées en novembre 2012 dans le cadre d’une précédente affaire, mettant en lumière l’organisation mafieuse. Des bandes travaillant en petite équipe, fouillant en quelques minutes un pavillon pour y dérober bijoux, or, espèces et équipements multimédias.